La cirrhose, quand le foie se détruit

La cirrhose est une maladie chronique du foie et parfois la conséquence d’autres maladies hépatiques. Si elle est souvent rattachée à une consommation excessive d’alcool sur le long terme, ce n’est, dans les faits, pas toujours le cas. Découvrons-en plus sur cette pathologie dont on connait surtout le nom.

Les caractéristiques de la cirrhose
Les causes

La cirrhose se déclenche suite à une inflammation répétée du foie. La cause majoritaire en France reste l’alcoolisme. Cependant, d’autres causes sont possibles comme les hépatites (la C principalement), des maladies auto-immunes, des surcharges en certains minéraux comme le fer ou le cuivre, etc.

 

Les conséquences

Cette inflammation chronique du foie entraîne l’apparition de fibrose. Cela signifie que le tissu du foie ne se régénère pas suite à l’inflammation et qu’il fabrique du tissu fibreux à la place. Ce tissu ne possède pas les mêmes propriétés que le tissu d’origine. Lorsque la fibrose s’étend, le foie perd ses capacités fonctionnelles.

Cette perte entraîne des complications nombreuses qui sont de plus en plus graves.

 

Les symptômes

La cirrhose est longtemps asymptomatique car au début, le foie compense la diminution de certaines de ses fonctions. Cela fait qu’on la détecte souvent tard, lorsque les complications importantes se produisent.

Les symptômes les plus fréquents à ce stade sont de l’ascite (accumulation de liquide dans l’abdomen), des hémorragies digestives (principalement dans l’œsophage), une hypertension dans la veine porte (celle qui relie les organes de la digestion au foie) ou même un cancer du foie. L’hypertension dans la veine porte peut aussi déclencher une encéphalopathie hépatique. Il s’agit d’une pathologie neuropsychiatrique pouvant entraîner, entre autres, un changement de comportement et une confusion chez le malade. Ces symptômes nécessitent tous un traitement. Dans le cas contraire, ils peuvent causer la mort de la personne atteinte.

 

Le traitement

La cirrhose est irréversible. Dans de rares cas, on peut observer une amélioration mais le foie ne retrouve jamais ses capacités originelles. Le traitement sert donc stopper ou à ralentir au maximum l’évolution de la maladie afin de préserver les fonctions hépatiques du patient. Il sert également à traiter les symptômes déjà existants. Selon ces derniers, ils sont médicamenteux ou chirurgicaux.

Certaines mesures hygiéno-diététiques sont mises en place en fonction des symptômes. Dans le cas d’une ascite par exemple, le patient se devra suivre un régime pauvre en sel pour éviter la rétention d’eau. Cependant, dans tous les cas, l’alcool est proscrit à vie.

La greffe de foie reste la seule solution lorsque la cirrhose s’est trop développée.

 

Pour en savoir plus sur la cirrhosela cirrhose : logo de TransHépate

TransHépate, la Fédération Nationale des malades et transplantés hépatiques, existe depuis 1985. Destinée au départ aux transplantés et futurs transplanté du foie, elle aide toutes les personnes atteintes de déficience hépatique sévère et leurs entourages depuis 1997. Pour cela, elle propose, entre autres, une sensibilisation et de l’information autour de ces pathologies grâce à sa revue, une aide pour la recherche, etc. Mais aussi une sensibilisation au don d’organes.

 

En avez-vous appris plus sur la cirrhose du foie ?

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